Bonjour à tous,
Je partage avec vous un livre qui appelle à une véritable introspection afin de recentrer sa vie sur ce qui compte vraiment !
Nous naissons, nous grandissons, nous faisons des études… Nous entrons dans la vie active. Certains fondent une famille. Nos vies prennent un rythme de plus en plus rapide, à peine le temps de souffler, de dire ouf, qu’une journée s’est écoulée et qu’une autre démarre ; qu’une année se termine et qu’une autre commence.
Vous est-il déjà arrivé de marquer une pause dans le rythme effréné de votre vie, pour faire une introspection et vous poser les bonnes questions ? Des questions comme : à quoi rime ma vie ? Suis-je vraiment heureux ? Que pourrais-je faire de différent pour pleinement m’épanouir ?
Le livre dont je souhaite vous parler est le célèbre roman de Laurent Gounelle qui s’intitule « Le jour où j’ai appris à vivre » et qui raconte l’histoire de Jonathan, la trentaine, divorcé, un enfant, qui est englué dans une vie insatisfaisante et qui, par un bel après-midi d’automne, tombe sur une bohémienne qui lui prédit son avenir : il va mourir avant la fin de l’année !
Sauf que la bohémienne disparaît sans donner plus de détails à Jonathan. Dès lors, et ne sachant pas à quelle date son décès est censé survenir, Jonathan opère peu à peu des changements dans sa vie afin d’en profiter pleinement et se sentir en phase avec ses valeurs.
Pendant plusieurs semaines, il délaisse sa vie trépidante de commercial à San Francisco pour se ressourcer dans la petite ville de Monterey, auprès de sa tante Margie qui se révèle au fil des pages philosophe, véritable encyclopédie vivante mais aussi coach en développement personnel, dotée d’un optimisme à toute épreuve.
Je ne vous en dis pas plus et vous invite à découvrir cet ouvrage qui vaut vraiment le détour ! J’ai personnellement passé un agréable moment de lecture.
Si vous l’avez lu, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ! Très bonne lecture à tous et à bientôt !
Citations
Page 48-49 – Jonathan était las. Il se sentait comme un oiseau aux ailes criblées de plomb en plein vol. Malgré tout, il continua de se raccrocher à sa vie coutumière, même s’il devenait de plus en plus difficile pour lui d’afficher le sourire exigé par sa fonction et ses rôles d’homme, de père, ou de voisin. […] La lutte quotidienne reprit ; la vie avait juste perdu la saveur qu’elle avait pu revêtir, saveur qu’il n’avait jamais songé à apprécier auparavant, mais que la perte anoblissait a posteriori. On ne réalise la valeur de la vie que lorsqu’elle est menacée.
Page 49-50 – Un matin, au moment de se lever pour se rendre au travail, il réalisa qu’il ne pouvait plus continuer comme ça. Le cœur n’y était plus, il ne trouvait plus les ressorts de sa motivation. Plus la force de se lever.Le désarroi dans lequel il était plongé l’amenait même à remettre en cause son existence d’avant. Quel sens cela avait-il de vivre ainsi ? Où cela le menait-il ? Travailler sans cesse, se débattre dans les difficultés, en attendant le week-end pour assouvir dans les magasins les quelques désirs que la société avait réussi à faire émerger en lui, et ressentir alors une infime satisfaction qui ne durait pas. Puis travailler encore pour pouvoir recommencer le week-end suivant. La vie n’était-elle qu’une alternance d’acharnement et de plaisirs futiles et éphémères ?[…) Jonathan avait besoin de faire une pause, d’interrompre cet enchaînement infernal, et de prendre du recul. De décider de ce qu’il voulait faire du reste de sa vie. Si jamais il devait mourir avant la fin de l’année, que serait-il satisfait d’avoir vécu pendant ses derniers mois ?