Dans 7 ans après, Musso signe un magnifique thriller dont lui seul a le secret et nous entraîne à travers le monde (New York, Paris, Rio de Janeiro…).
L’histoire est toutefois digne d’un cauchemar. Imaginez la disparition de votre fils, du jour au lendemain, sans laisser de traces. Vous découvrez qu’il vous cachait des choses, qu’il était peut-être impliqué dans des affaires louches…
Que feriez-vous ? Certainement comme Sebastian Larabee et Nikki Nikowski, qui n’hésitent pas à se lancer ensemble à sa recherche, alors qu’ils sont divorcés depuis sept ans et ne s’adressent plus la parole. Pour l’amour de leur fils et pour le retrouver, ils vont malgré eux commettre des délits et s’embarquer dans une aventure rocambolesque mais hautement palpitante, car les ravisseurs potentiels de leur fils semblent jouer avec leurs nerfs, ce qui donne toute sa dimension de suspense à l’intrigue.
Rajoutez ensuite une histoire de drogue, une capitaine de police française aux méthodes peu catholiques, un flic de la NYPD prêt à tout pour les beaux yeux de Nikki, une ribambelle de fausses pistes, et vous avez là les ingrédients d’un thriller à succès.
Alors, bien souvent, je me suis dit que l’intrigue était complètement tirée par les cheveux, que ces deux-là (Sebastian et Nikki) étaient complètement irresponsables, à s’improviser détectives et se mettre ainsi hors-la-loi pour retrouver leur fils. Mais, en même temps, un parent ne serait-il pas prêt à tout pour retrouver son enfant disparu ? Malgré ces réserves, impossible toutefois de me détacher du livre une fois plongée au cœur de l’enquête. Je n’avais qu’une envie : connaître le dénouement final !
En résumé, l’intrigue est certes surréaliste mais le suspense est au rendez-vous. Je me répète peut-être mais Guillaume Musso a définitivement une plume en or et un talent avéré ; c’est un véritable artiste qui maitrise indéniablement l’art de l’intrigue.
Finalement, chapeau bas Musso, malgré un début monotone et peu entraînant (les 100 premières pages, format poche) et une fin qui laisse sur sa faim car même si le dénouement est spectaculaire et vaut le détour, il reste un goût d’inachevé dû à l’épilogue qui donne très peu de visibilité sur ce qu’il advient des personnages secondaires du livre.